Cette création pour quinze danseurs du chorégraphe catalan Marcos Morau signe un retour aux sources du conte, chambre noire de nos imaginaires et de nos espérances déchues. Préparez-vous à un réveil visuel et sonore entre archaïsme et modernité.
Portée par la partition originale de Tchaïkovski, cette création de Marcos Morau est une célébration de l’imaginaire, du collectif et de la dissonance. Finie la période de latence heureuse de 100 ans ! En ces temps crépusculaires, la légende de la Belle au bois dormant nous renvoie à nos rêves de progrès transformés en cauchemars d’éternel retour. Gageons que la force de cette écriture chorégraphique au cordeau donnera l’envie de (tout) recommencer !