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Dans Les Grandes Eaux, la chorégraphe Cécile Laloy nous fait le récit fantasque d’une métamorphose. Ce n’est pas une histoire, c’est un vertige, un mouvement, une distorsion. Une fable ludique et imagée. Une femme et un triporteur naviguent ou volent, dans une bulle spatio-temporelle, poreuse à toutes les failles sensibles.

Cécile Laloy, qui s’est aussi formée à l’art du clown, crée des pièces chorégraphiques burlesques, toujours fondées sur la réalité du monde qui nous entoure. Ses histoires naviguent entre réel et imaginaire, entre préoccupations contemporaines et mise en abîme poétique. Dans un océan qui n’existe déjà plus, une figure féminine traverse une tempête sur son drôle de vaisseau. Quand son embarcation précaire tangue et vacille, elle l’habite comme un nid et subit avec lui de nombreuses transformations. Dans Les Grandes Eaux – conte chorégraphique pour une femme, son environnement apocalyptique et son acolyte qui manipule les éléments – le passage d’un état à l’autre devient l’allégorie du moment vertigineux de la grossesse. Tels les témoins d’un monde d’avant, des œuvres musicales magistrales réinterprétées et réenregistrées en solo – comme Le boléro de Ravel ou Le sacre du Printemps – accompagnent cette vitalité désespérée. La danse de Cécile Laloy, qui s’est aussi formée à l’art du clown, s’écrit ainsi à coup de paradoxes, avec force et fragilité, impuissance et maîtrise. Dans cette nouvelle création aux allures d’épopée, troisième volet d’un cycle sur les métamorphoses, mer et mère se mélangent dans un monde qui prend l’eau autant qu’il perd les eaux.

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