Mendelssohn, Brahms, Beethoven : trois partitions phares du romantisme allemand et un plateau au diapason. Un orchestre, composé des plus grands spécialistes européens, dont la marque de fabrique est de recréer des conditions d’écoute originelles des oeuvres. Un chef historique, le visionnaire Jérémie Rhorer. Et pour ne rien gâcher, l’immense violoncelliste Marc Coppey et son fils, Emmanuel Coppey, jeune virtuose du violon. Un concert de talents.
Élève de Thierry Escaich, William Christie et Marc Minkowski, Jérémie Rhorer a la renommée désormais internationale. Ce quadra charismatique, qui dirige les plus grands orchestres du monde, a aussi choisi de vivre sa « vraie vie artistique » à travers son orchestre, le Cercle de l’Harmonie. Depuis 2005, il propose des programmes originaux en menant un véritable travail de recréation. Ensemble, ils donnent à entendre la musique telle qu’elle a été conçue et entendue au temps de sa composition, sur les instruments d’époque, sans le poids des traditions et des interprétations qui se sont ajoutées au fil du temps. Pour ce concert placé sous le signe des filiations artistiques, la nymphe aquatique de Mendelssohn répond aux chants d’oiseaux et au tonnerre de la Pastorale de Beethoven. En première partie, le splendide Double concerto pour violon et violoncelle de Brahms fait dialoguer la plus concrète des filiations, celle d’un père et de son fils, entre complicité et transmission.