Chaussure(s) à son pied

À l’heure des commandes si faciles sur Internet, des promos à toute heure du jour et de la nuit, est-il si facile de trouver chaussure à son pied ?

Faut-il encore raconter l’histoire de Cendrillon aux petites filles ? Pour être bien dans ses pompes, faut-il attendre éternellement son Prince charmant ? Mettant en regard des contes et des légendes, le spectacle du Turak Théâtre interroge la relation étroite que les individus entretiennent avec les jeux de l’amour et de la séduction. Seule en scène, Emili Hufnagel, entourée de nombreuses créatures venues d’un univers poétique et décalé, cherche chaussure à son pied. Elle croisera trois loups sur son chemin…

SPECTACLE EN TOURNEE

sam 07 janvier – 18h – Salle socio-culturelle
Saint Quentin sur Isère
06.19.11.70.49
lessaisonsdelaculture@laposte.net

mer 18 janvier – 18h – Foyer communal
Bourg d’Oisans
04.76.80.03.25
mairie-bourgdoisans.fr

dim 22 janv, 17h – Espace des quatre vents
Champagnier
06.77.74.04.76
anouk.mule@orange.fr

mer 01 fév, 18h Salle communale
Auberives en Royans
04.76.36.09.74
lacinquiemesaisonaccr@gmail.com

ven 03 février, 20h Salle Culturelle Intercommunale
Clonas-sur-Varèze
07.68.87.26.72
www.clonas.fr
cdfclonas@gmail.com

dim 05 fév, 17h – Salle du Peuple
Val-de-Virieu
04.74.88.21.42
secretariat@valdevirieu.fr

Géants

Toute sa vie Bartók mettra des sonates de Beethoven au programme de ses récitals. On a souvent dit aussi que l’extraordinaire cycle de six quatuors qui jalonne la vie créatrice du Hongrois avait repris le genre là où l’héritier de Haydn et de Mozart l’avait laissé. Les affinités entre ces deux géants sont aussi de caractère et de vision du monde humaniste. Des idéaux de liberté que le Quatuor Béla rapproche pour le plaisir de l’écoute.

Ce n’est pas un, mais deux chefs-d’œuvre que le Quatuor Béla a choisis pour ses concerts dans les vallées des Alpes. Les quatre musiciens hissent leur virtuosité au plus haut en s’attaquant à deux pièces majeures du répertoire du quatuor à cordes. D’abord, le Quatuor n°4 de leur compositeur fétiche, Béla Bartók, créé en 1929 qui constitue l’un des sommets de son œuvre. Puis, le premier des trois quatuors commandés à Beethoven entre 1806 et 1808 par l’ambassadeur de Russie à Vienne, le Prince Razoumovski, dont il porte le nom. Ces deux pièces, écrites à près d’un siècle d’écart, montrent l’immense influence des deux compositeurs à la fois modernes et intemporels sur l’histoire du quatuor à cordes. Des œuvres colossales du genre.

SPECTACLE EN TOURNEE

ven 23 sept, 20h – Église des Adrets
Les Adrets
cath_affre@yahoo.fr
06.30.86.46.31

sam 24 sept, 20h – Musée Arcabas
Saint Hugues de Chartreuse
musee-saint-hugues@isere.fr ; chantal.gonnard@orange.fr
04.76.88.65.01

dim 25 sept, 17h – Auditorium Ninon Vallin
Montalieu Vercieu
christianedrevet@yahoo.fr
06.77.15.81.35

jeu 29 sept, 20 h – Église de Mizoën
Mizoën
bibliotheque-mizoen@orange.fr

ven 30 sept, 20h – Foyer municipal du Grand Lemps
Le Grand Lemps
lesamisdelafeeverte@gmail.com
06.71.71.91.93

Ulysse

Pour fêter les 40 ans de la création d’Ulysse, Jean-Claude Gallotta propose une reprise de sa pièce emblématique au plus près de l’esprit originel, nourrie de l’énergie des danseurs d’aujourd’hui. Une chorégraphie intemporelle, d’une précision redoutable qui, dans un tourbillon de gestes nous donne à voir toute la richesse de la nouvelle danse.

Acte fondateur ayant marqué un tournant dans l’histoire de la danse contemporaine, ce « ballet blanc » est à la recherche du mouvement « pur ». Le chorégraphe grenoblois donne ainsi naissance à une danse libre, abstraite, complexe, aux accents géométriques. Son langage gestuel est fait de petits gestes du quotidien, décalés, inattendus, drôles parfois qui s’introduisent malicieusement à l’intérieur d’une écriture scénique classique. En hommage à Homère et à l’écrivain irlandais James Joyce, les interprètes nous emportent dans une odyssée chorégraphique avec appétit, fougue et amour de la danse. Ils se jettent à l’assaut de l’espace, multiplient les portés, les arabesques… Cette pièce, qui a déjà fait l’objet de plusieurs reprises, poursuit ici son épopée et confirme toute sa modernité malgré les années écoulées.

Référence culte pour toute une génération, Ulysse Recréation 2021 est une œuvre incontournable. Une page jouissive de l’histoire de la danse dont la beauté des tableaux ne manquera pas de vous éblouir !

PLI

Une circassienne et deux plasticiens se rassemblent autour du papier. Par le prisme du cirque, le papier ouvre un terrain de jeu fascinant, plein de surprises, de défis, d’écoute. Un dialogue inédit se tisse entre le corps en suspension et le papier devenu son accroche.

Ce qui nous parait fragile l’est-il tant que ça ? La fragilité peut-elle générer des forces insoupçonnées ? Qui, du corps suspendu ou du papier, est le plus vulnérable ? Entre chair et matière, sol et air, nous plongeons dans ce paysage en construction et destruction permanente. Couche par couche, le corps et la matière cheminent ensemble dans un fragment du monde en mutation. La dernière création d’Inbal Ben Haim est un petit bijou de poésie et de sensibilité, au croisement de la performance et de l’installation plastique.

En pleine France

La perspective d’un match de foot France-Algérie réveille les traumatismes découlant du colonialisme et de la Guerre d’Algérie et pose des questions essentielles sur l’identité plurielle.

Au départ, il y a un départ. En 1958, en pleine Guerre d’Algérie, onze footballeurs « musulmans d’Algérie » quittent clandestinement leurs clubs de métropole pour créer l’équipe du FLN et participer activement à la lutte pour l’Algérie indépendante. En perspective, il y a un match qui aura lieu (ou pas) au Stade de France, dans un futur proche et auquel les enfants et petits-enfants des onze joueurs de la première équipe de foot d’Algérie s’apprêtent à se rendre. Hantés par les fantômes de leurs aïeux, englués dans le présent, plus ou moins agités par les traces du futur, ils embarquent dans un bus en direction du match, ou vers la suite de l’Histoire…

Récital de Bertrand Chamayou

ANNULATION concert Récital de Bertrand Chamayou

Par mesure de sécurité, la MC2: Maison de la Culture est contrainte d’annuler le récital de Bertrand Chamayou prévu ce mardi 30 novembre. Le pianiste, cas contact ces derniers jours, a été testé positif à la covid-19 cette fin de matinée avant son départ pour Grenoble. Les spectateurs ayant acheté des places pourront échanger leur billet pour d’autres spectacles de la saison 2021-22 ou se faire rembourser. La mise en place de ces modalités interviendra ces prochains jours.

Pour son récital à la MC2, le pianiste réunit Liszt, Messiaen et John Cage, dans un programme inédit !

C’est l’événement incontournable pour tous les amateurs de piano ! Bertrand Chamayou, à la sonorité toujours transparente et poétique, nous propose un récital sur le thème de la nature. Fil conducteur de la soirée : Les Années de pèlerinage de Liszt, où le compositeur met en musique les paysages suisses, depuis les bords du lac des Quatre cantons jusqu’aux montagnes, en finissant avec les cloches de Genève. Un sommet du répertoire romantique pour piano. Bertrand Chamayou mêlera ces pièces aux Petites esquisses d’oiseaux de Messiaen, où comment les chants du rouge-gorge ou du merle noir sont mis magistralement en musique, ainsi qu’avec des extraits de Vingt Regards sur l’Enfant-Jésus. Et, last but not least, nous découvrirons Child of tree de John Cage, pour… végétaux amplifiés. Le musicien doit toucher les feuilles, les branches de différentes plantes : une partition végétale révolutionnaire écrite à l’origine pour une chorégraphie de Merce Cunningham. Avec Bertrand Chamayou, la nature se montre ici sous toutes ses facettes et sous tous les touchers !

Avishai Cohen

Il est parfois des musiciens dont on ressent instantanément la vibration, l’énergie, le charisme et la grâce. Avishai Cohen est de ceux-là. Il incarne une certaine idée du jazz décloisonné et mondialisé. Une musique pleine d’esprit, de joie, de plaisir de jouer et de partager.

Pour Avishai Cohen, la musique est avant tout une question de connexion : entre chaque musicien et son rythme intérieur, entre les musiciens qui sont sur scène, et bien sûr entre le groupe et son public. Cette connexion magique, qui nous fait vivre des émotions si fortes, Avishai Cohen en est lui-même devenu l’un des grands virtuoses au fil des vingt-cinq dernières années. Contrebassiste légendaire, chanteur à la voix singulière et compositeur reconnu, il s’est affirmé comme une figure incontournable du jazz d’aujourd’hui, demandé partout dans le monde. Il vient à la MC2 avec Guy Moskovich au piano et Roni Kaspi à la batterie, dans un trio tout de grâce et de légèreté, pour présenter son nouvel album Shifting Sands et partager quelques-uns des classiques de son immense répertoire.

Stacey Kent

Deux millions d’albums plus tard et une première place des charts tout au long de sa carrière, Stacey Kent s’impose une nouvelle fois sur le devant de la scène jazz et dans les bacs. Elle nous envoûte de sa voix limpide si délicate et nous transporte comme par magie dans ses horizons rêvés.

Depuis le début des années 2000, Stacey Kent s’est affirmée comme l’une des grandes figures du jazz d’aujourd’hui, au phrasé élégant et sophistiqué, flirtant avec la chanson et la bossa nova. Après déjà une vingtaine de disques, elle fait étape à la MC2 dans la tournée internationale de son nouvel album pour nous raconter, non pas ses voyages, mais le désir si universel de voyager, de partir à la découverte d’horizons rêvés. Aux côtés notamment du saxophoniste Jim Tomlinson, qui lui écrit ses chansons, elle raconte ce désir comme une caresse chuchotée à l’oreille. Avec l’attention qu’on donne aux paroles qui contiennent des secrets. Avec juste ce qu’il faut de passion pour se sentir privilégié, attentif confident d’un soir.