Spécialiste du « portrait dansé », le chorégraphe Rachid Ouramdane crée Franchir la nuit qui réunit de jeunes migrants. L’exil, déplacement géographique et voyage intérieur, est le thème central de cette pièce à fleur de peau, pour quatre danseurs, une chanteuse et une « foule d’enfants ».
Franchir la nuit s’articule autour de quatre éléments fondamentaux que sont l’eau, les paysages, les chants et les enfants. Autour du thème de l’exil, Rachid Ouramdane déploie une pièce poétique et sensorielle. Il y a une nuée d’impressions et de paysages inscrits dans les souvenirs. L’eau sur scène rappelle la Méditerranée, cette barrière naturelle. Des chants d’Afrique, d’Orient et d’Europe résonnent avec les histoires singulières de certaines des personnes sur scène. Détail des êtres, matière des lieux. On parle toujours de soi quand on décrit des paysages que l’on connaît ou la terre d’où l’on vient. La scénographie évoque des paysages traversés lors de l’exil. Voici une pièce forte et authentique, autour d’un enjeu majeur de la société d’aujourd’hui. À voir absolument !
Avec Annie Hanauer, Deborah Lennie-Bisson, Ruben Sanchez, Leandro Villavicencio, Aure Wachter et une foule d’enfants
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