Eh bien, dansez maintenant ! Face à la morosité ambiante, l’inventif duo de la compagnie Dyptik ouvre Le Grand Bal. Quand la fureur se libère, les corps s’affranchissent. Une cérémonie entre ombre et lumière qui invite le public à plonger dans un univers poétique et envoûtant.
Dans le monde de l’après pandémie, la tension sociale est à son maximum. Crise climatique, surconsommation et guerres menaçantes, ça chauffe, ça surchauffe même. Sur scène, les corps pressurisés n’ont d’autre issue que de danser pour sortir des immobilismes physiques et moraux. À leurs risques et périls. En réponse à une société au bord de l’implosion, Souhail Marchiche et Mehdi Meghari imaginent une transe déchaînée. Leur hip-hop au langage pluriel se mêle à la musique hypnotique et envoûtante de Patrick de Olivera. Revendicatif et libérateur, Le Grand Bal remet en question la position de l’individu et du collectif et nous rappelle notre besoin vital de contact humain et de mouvement. Attention, risque de contamination assurée.