Sous la baguette de Julien Chauvin, l’Orchestre français des jeunes s’empare d’un répertoire classique d’une grande exigence, celui de l’École viennoise, et ces trois noms incontournables de l’histoire de la musique qui résonnent dans le cœur de tous les mélomanes : Haydn, Mozart et Beethoven. Pour le Triple concerto, ils sont rejoints par le Trio Pantoum, ensemble de réputation internationale.
La Symphonie n°39 de Mozart (1788) inaugure le dernier triptyque qu’il compose dans ce genre, peu de temps avant de mourir, avec la Symphonie n°40 et la n°41 « Jupiter ». Mozart ne les entendra jamais, mais elles sont certainement ses plus abouties écrites de sa main, et se sont imposées comme des incontournables de son œuvre. Le célèbre Triple concerto de Ludwig van Beethoven (1803-1804) associe dans un dialogue passionné le trio de chambre violon-violoncelle-piano alors en plein essor à Vienne, à l’orchestre symphonique. De l’œuvre gigantesque de Joseph Haydn, on connaît moins les opéras dont sont tirés les différents extraits de ballets. Ils révèlent néanmoins ses extraordinaires qualités d’orchestrateur.