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L’un des grands quatuors français confronte Schubert et Schoenberg. Le style viennois sous toutes ses facettes !

Schoenberg révolutionna l’histoire de la musique en inventant un nouveau système de composition. Mais en parallèle, il fut aussi un peintre de premier plan, livrant notamment des autoportraits de toute beauté. Dans sa musique comme dans ses tableaux, on retrouve la même expression sans pathos, poignante dans la construction, les couleurs. Le Quatuor n°1 en est la preuve. Si Schoenberg est considéré comme le chef de file de la Deuxième école de Vienne, il s’inscrit dans cette ville sur les pas des plus grands compositeurs, et notamment de Schubert. Les deux ont en commun la même recherche du sensible. Le Quatuor Diotima va ainsi donner le bouleversant Quatuor n°6. Et pour finir avec une note plus contemporaine, la création étant la spécialité des Diotima dont on aime l’intelligence analytique, place aux Nymphéas de Kaija Saariaho. Quand la compositrice finlandaise mêle le quatuor aux sons de l’électronique et transforme la matière, comme en hommage à la célèbre série de peintures de Monet. La dissolution des formes y est d’une beauté enivrante.

 

Avec
YunPeng Zhao violon
Constance Ronzatti violon
Franck Chevalier alto
Pierre Morlet violoncelle