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Les membres du Quatuor Hermès, la flûtiste Mathilde Calderini et la harpiste Constance Luzzati nous font traverser la forêt avec trois compositrices importantes du tournant des XIXe et XXe siècles : les françaises Mel Bonis, Charlotte Sohy et l’américaine Amy Beach. Leur musique, après des décennies d’oubli, s’impose par ses qualités exceptionnelles et les révèle aujourd’hui comme incontournables.

Charlotte Sohy a été redécouverte au disque récemment grâce au travail de ses descendants et de Elles Women Composers, qui a sorti en 2022 le premier coffret monographique consacré à la compositrice avec son label La Boîte à Pépites. Son Quatuor n°2 (1947) est marqué par les années difficiles de l’occupation, en contraste avec le Triptyque champêtre (1925), reflet d’une période heureuse, tout à la joie d’une contemplation sereine de la nature. Les Scènes de la forêt de Mel Bonis (1927), une œuvre d’un raffinement absolu, témoigne de la solidité de son style, entre post-romantisme et impressionnisme, au-delà des bouleversements engendrés par la Première Guerre mondiale et des épreuves subies dans sa vie personnelle. Amy Beach, grande représentante de l’école américaine naissante, nourrie aux sources du romantisme, s’appuie sur une de ses propres mélodies pour son Thème et variations (1920), inspirée d’une berceuse indienne, joué d’abord au quatuor à cordes. La flûte apparaît pour les six variations somptueuses qui se succèdent, révélant sa prodigieuse inventivité musicale.

Programme

Programme

Charlotte Sohy (1887–1955)
Octobre, op. 23 n° 1
Marie Nizet (1859–1922)
“La Torche”
Carrie Jacobs-Bond (1862–1946)
When I Am Dead, My Dearest
sur un poème de Cristina Rossetti
Cristina Rossetti (1830–1894)
“Après la mort” traduction
de l’anglais : Clémentine Beauvais
Vally Weigl (1894-1982)
Living a Life sur un poème de Denise Levertov
Louise de Vilmorin (1902–1969)
“Mon cadavre est doux comme un gant”
John Tavener (1944-2013)
Akhmatova songs (1993)
Boris Pasternak, couplet, mort
Anna Akhmatova (1889 – 1966)
“Comme une pierre blanche au fond d’un puits”
Louise de Vilmorin (1902–1969)
“Ton cadavre porte poignard”
Claude Arrieu (1903-1990)
Le sable du sablier – La fête publique
Anaïs Nin (1903–1977)
“Je ne puis m’arrêter ni descendre” traduction de Claude Louis-Combet
Marguerite Canal (1890–1978)
Fileuse
sur un texte de Marceline Desbordes-Valmore
Marceline Desbordes-Valmore (1786–
1859)
“Elégies aux filles mortes”
Marguerite Canal (1890–1978)
Dormeuse
sur un texte de Marceline Desbordes-Valmore
Cécile Sauvage (1883–1927)
Deux courts poèmes
Dmitri Chostakovitch (1906–1975) D’où vient cette tristesse extrait de
Six poèmes of Marina Tsvetaeva op. 143
Natalie Clifford-Barney (1876–1972)
“Quand notre rythme…”
Amy Beach (1867 – 1944)
Dreaming, op. 15
Out of Depths, op. 130
entrelacées avec de très courts poèmes de : Joyce
Mansour, Alejandra Pizarnik, Gisèle Prassinos,
Marie-Claire Bancquart
Fernande Decruck (1896–1954) La Parque
Angèle Vannier (1917–1980)
“Ton rire m’a tiré de ma robe de
Cécile Chaminade (1857–1944) pierre” Ma première Lettre
sur un poème de Rosemonde Gérard
Valentine Penrose (1898–1978) “Je nie entre jour et nuit…”
Carrie Jacobs-Bond (1862–1946) A Perfect Day
Edith Boissonas (1904–1989)
“Animale”
Anise Koltz (1928-) “La nuit, secrètement”
Camille Saint-Saëns (1835–1933)
Violons dans le soir
sur un poème de Anna de Noailles
Claude de Burine (1931–2005) “Je serai le feu”

Distribution

avec
Mathilde Calderini flûte
Constance Luzzati harpe
Quatuor Hermès
Omer Bouchez violon
Elise Liu violon
Lou Yung-Hsin Chang alto
Yan Levionnois violoncelle

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