Le collectif (LA) HORDE réinvente le jumpstyle. Une danse intense et énergique qui se pratique normalement en solo. Elle est ici investie collectivement et intensément par onze jumpers. Saisissant.
Les danseurs de (LA) HORDE disent appartenir à l’ère de la danse post-internet. Preuve en est avec leur expression, le jumpstyle, qui s’est d’abord uniquement développée sur le web. À l’origine, le jumper filme, dans sa chambre, ses enchaînements libres. Une série de sauts réalisés quasiment sur place qui nécessite une énergie explosive. Dans TO DA BONE, cette danse de l’intimité devient l’expression d’une révolte. Sur scène, onze jumpers consomment toute l’énergie dont ils disposent pour cette danse de jambes exaltée. Toutes les variations que peut offrir le jumpstyle sont ici déclinées avec une intensité et une rage sans cesse renouvelée. Le groupe permet de vaincre l’épuisement individuel. Le martèlement des pas impose le rythme d’un nouvel hymne pour cette jeunesse post-internet.
Avec Magali Casters, Mathieu Douay aka Magii’x, Camille Dubé-Bouchard aka Dubz, László Holoda aka Leslee, Thomas Hongre aka ToPa, Kevin Martinelli aka MrCovin, Viktor Pershko aka Belir, Edgar Scassa aka Edx, Andrii Shkapoid aka Shkap, Damian Kamil Szczegielniak aka Leito, Michal Adam Zybura aka Zyto